Illustrer la lumière avec la photographie est presque énoncer un pléonasme, puisque "Photo-Graphie" signifie écrire avec la lumière. Pour illustrer la lumière en photographie, pourquoi ne pas en raconter l'histoire ? On peut le faire en établissant une rétrospective des plus grandes photographies, ou en s'inspirant des différents courants qui ont animé et/ou animent encore notre médium. Il s’agit alors de raconter une histoire au futur antérieur.

La photographie numérique a supplanté dans les usages tous les autres procédés d’enregistrement de la lumière. Cette avancée technologique doublée d’un succès économique ne rend nullement obsolètes les dispositifs antérieurs sur le plan artistique. Dans l’inconscient collectif, ceux-ci gardent l’aura fière du travail de l’artisan, de son ingéniosité et de la belle ouvrage. Leur succession - daguerréotype, calotype, albumine, collodion, gélatino-bromure d’argent, Kodak, l’autochrome, le 24x36, le polaroïd – s’est doublée d’évolutions du goût et des écoles artistiques – le mouvement héliographique (et son journal La Lumière !), le pictorialisme, le groupe Photo-Sécession, le surréalisme, le reportage social, le reportage journalistique, la photographie humaniste, le pop-art, la photographie poétique, conceptuelle, l’Ars povera ...

C'est cette voie qu'ont suivie les photographes de la SPUL : tenter d'illustrer quelques pages de l'histoire de la photographie en mettant leurs pas dans les pas de quelques photographes reconnus. Ils vous présentent ici le résultat de cette promenade artistique et historique.